LE SEBUM

De la glande sébacée qui a la forme d’un petit sac annexé au follicule, est secrétée une substance : le sébum, qui a pour rôle de protéger l’épiderme et de lubrifier le cheveu.

Dans la composition du sébum entre une grande quantité d’acides gras de diverses catégories (pour 85 % environ), le reste étant de l’eau.

La régularité de la sécrétion, des glandes sébacées est primordiale pour la santé des cheveux et du cuir chevelu.

Il est intéressant de constater que les acides gras qui composent le sébum ont un rôle antibiotique.

A un certain moment, vraisemblablement sous une influence glandulaire, ces acides gras perdent de leur pouvoir antibiotique.

Par le jeu de l’équilibre biologique, les glandes sébacées secrètent plus et les glandes sudoripares augmentent également leur émission ; ceci explique l’hyperhidrose venant s’ajouter à l’état séborrhéique.

On note également que, sous l’action de la chaleur et des rayons ultra–violets du soleil, les secrétions de sébum recouvrent une partie de leur pouvoir antibiotique.

Il faut noter aussi que la production de sébum est toujours plus importante chez les individus dont la transpiration est abondante au niveau du cuir chevelu, car il se produit une émulsion qui diffuse le sébum beaucoup plus rapidement lorsqu’il rencontre un milieu hydraté.

L’âge et le sexe ont une influence déterminante sur la quantité de sébum secrété.

La production de sébum chez l’homme est toujours plus élevée que chez la femme ; là encore, il faut voir une influence glandulaire.

La séborrhée, qui se caractérise par une hyper-sécrétion des glandes sébacées (car elle se localise seulement là où il y a des glandes sébacées, c’est à dire des poils, les glandes sébacées n’existant par sur les parties glabres de l’individu), la séborrhée peut donc présenter chez certains sujets des excrétions extrêmement importantes car il a été constaté qu’un cuir chevelu séborrhéique comportait des glandes sébacées plus nombreuses qu’un cuir chevelu normal.

Le tégument du cuir chevelu séborrhéique est épais et les pores en sont dilatés.

A la longue, le follicule pileux baigné par un milieu trop acide subira des altérations, et on constatera une certaine sclérose du bulbe.

Dans l’état actuel de nos connaissances, on peut considérer que chez l’homme le fonctionnement glandulaire est responsable de la séborrhée.

 Il est indéniable que les androgènes (testostérone ou hormone mâle) ont une influence sur l’écoulement du flux séborrhéique.

Il est intéressant de noter que, chez les sujets femmes traitées pour des causes glandulaires à l’aide d’androgènes, on a vu apparaître des signes de ce qu’il est convenu d’appeler « calvitie masculine » (séborrhée puis déglabration au niveau de l’occipital et des temporaux), alors qu’avant ce traitement ces symptômes étaient inexistants.

Quelquefois, chez un sujet femmes, l’alopécie séborrhéique correspond également à un déséquilibre hormonal, c’est à dire baisse des hormones femelles (folliculine), augmentation des hormones mâles (testostérone).

Il y a également d’autres causes de la séborrhée, qui sont l’assimilation d’aliments trop riche en lipides (graisses) ou une absorption alcoolique trop importante.

Certains sujets séjournent dans une atmosphère surchargée de graisses (séborrhée et peau grasse des professionnels de la charcuterie).

Le surmenage peut également, avec d’autres facteurs nerveux, être une des causes de la séborrhée, mais par auto-réaction des tissus elle peut aussi provenir d’utilisation de produits trop astringents et de produits trop alcalins.

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